* Les éditeurs plus cléments avec les auteurs au pseudonymes masculins ? Continue reading →

Il y a trois jours, une petite fille de 8 ans m’a posé cette question : « On dit auteur, autrice ou auteure ? »
Quelques mois plus tôt, j’aurais probablement traité la question par-dessus la jambe. Je lui aurais dit qu’après avoir longtemps écrit « une auteur », je m’étais mise à écrire « auteure », sans grande conviction, ignorant encore que c’était l’orthographe québecquoise. Depuis, j’écris autrice. Ça ne m’est pas naturel, et je me force un peu. En voici la raison, tournée pour une petite fille de huit ans : Continue reading →
Lundi dernier a eu lieu la remise du Premier Prix Amazon de l’auto-édition. En tant que fondatrice du Label Bad Wolf, j’ai eu la chance et l’honneur de faire partie du jury au milieu d’auteurs fort prestigieux (il y a quelques temps, j’avais réalisé une interview du jury ici), et je remercie chaudement Amazon pour cette opportunité fascinante.
Début octobre, aura lieu la remise du premier grand prix Amazon, qui récompensera un auteur auto-publié sur sa plateforme. Depuis juillet, les jurés présidés par Lorant Deustch sont déjà au travail : Aurélie Valognes, Laurent Bettoni, Wendall Utroi, Alice Quinn et moi-même avons répondu à quelques questions (oui, l’auto-interview est un exercice un peu étrange, j’en conviens).
Vous êtes tous dans le jury Amazon, c’est qu’a priori, l’auto-édition, ça vous parle… En deux mots, vous y êtes arrivés comment ?
Continue reading →
Aujourd’hui, parait en librairie le 8e tome de Princesse Sara. C’est pour moi un événement. Nous avons déjà dû vendre autour de 120 000 albums de cette série. Et pour fêter ça, en plus d’avoir sélectionné la série pour les 48 heures de la BD, mon éditeur a eu une idée plaisante : faire un ex-libris croisé entre ma série et celle de Patricia Lyfoung, La Rose Écarlate. Nous avons le même public, après tout. En plus Nora Moretti (ma dessinatrice) a, dans une délicieuse initiative, pensé une image unique coupée en deux. C’est du joli travail. Continue reading →
Le Mot qui arrêta la Guerre est en librairie depuis quinze jours. Toutefois, je l’ai écrit il y a déjà dix ans, même s’il a subi de nombreuses retouches depuis. C’est un conte qui se déroule dans un Japon médiéval, mais en fait peu importe le lieu et l’époque, puisqu’il y est surtout question du pouvoir de l’art, du pouvoir des mots et de ceux que ça dérange. En fait, il y est question de liberté d’expression.
À l’époque où j’ai écrit ce texte, bien que j’aimais beaucoup mon histoire, le message m’avait semblé peut-être un peu évident. Quelle consternation de découvrir que non…
Avant juillet dernier, le milieu littéraire n’avait jamais entendu parler d’elle. Aurélie Valognes a publié son roman Mémé dans les orties sur la plate-forme Amazon. En quelques semaines, le buzz se fait et le livre ne quitte plus le top 100 des ventes. Aujourd’hui, Aurélie a vendu plus de 25 000 exemplaires en auto-édition et sera bientôt publiée chez Michel Lafon. Elle passe ainsi de l’édition indépendante à l’édition traditionnelle. L’illustration d’une tendance appelée à se généraliser ? Continue reading →
Dans moins d’un mois, le 18 mars, paraîtra un ouvrage dont j’ai l’espoir qu’il sera un succès. Il s’agit de l’album Route 78, une BD de 180 pages réalisée avec mon complice et ami Éric Cartier.
En fait, c’est surtout le bouquin d’Éric. C’est l’histoire d’Éric et le dessin d’Éric. Moi, j’ai été l’accoucheuse, la co-scénariste, celle qui tient la main, qui fait le tri dans les heures d’enregistrement et qui colle des coups de pieds dans le derrière quand on s’écarte du fil conducteur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis effacée de la couverture : il y a un enfer spécial réservé à ceux qui s’attribuent le mérite d’autrui.
Où l’on apprend que je vous fais gagner des livres. Si, si…
Mercredi en librairie sont sortis deux albums que j’attendais depuis longtemps… Détail amusant, il s’agit de deux tomes 3 et, dans les deux cas, de la fin de l’histoire.